Je ne m'y reconnais plus
nul part et alors je ferme les yeux et je vois. Je vois l'aléa gros
comme ça. Je vois les masques fixes, laids, impavides et creux. Et
derrière eux, je vois les visages morbides aux yeux allumés avec
dedans de la non-retenue.
J'entends les chants du
mépris manifeste, saillant. De ceux qui revendiquent ma perte et qui
soldent la pincée de bonté au chaud, le long des alvéoles
Pomme bouchée d'arrosoir
Au fond du corps le limon
se formant
Obstruant Stagnant
Plisse les yeux et suis
l'artère
Encore
Plus près
La pompe se fissure et
bientôt
Sa fonction ne remplira
plus
Affaiblie par des fois les coups
Irriguera mal en trop ou
en peu
Masques fixes, laids,
impavides et creux
Se penchant viennent de
partout
Tentacules m'emmenant
Vers un ciel si noir
Où je demeure sous leurs
regards
Scrutée épiée piétinée
bientôt
Je ne dissimule même
plus mes tremblements
Quand la voiture s'arrête
et l'immondice de leurs voix
C'est pas du tout comme
l'avait dit le passeur
Leurs visages morbides
aux yeux allumés
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