Bob KAUFMAN
OUBLIEZ DE NE PAS
Rappelez-vous poètes courant à travers le ciel,
alouettant criant appelant… marcher doucement.
Votre empreinte de pied sur les nuages de pluie
est visible aux yeux nus,
des lampes barnachées à vos pieds réfractent l’air
dénoué reflété.
Les parfums exotiques de vos visions secrètes
volent sur la face du temps.
Rappelez-vous --- n’oubliez pas les couleurs mou-
[rantes d’hier,
quand vous inhalez le rêve brûlant de demain soufflé
glacées. [des lèvres
Rappellez-vous agents nus de tous les riens.
Traduit de l'américain par M.G. Beach et Claude Pélieu. Solitudes, 1965
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