Bob Kauffman
RENTRANT A PIED
AVEC CHARLIE PARKER
Jazz
Pulsations empalées sur des
éclats de vent
Kansas Matin Noir / Première
Trompette du Regard /
Images sonores historiques sur
les ailes du Nouvel
[Oiseau
Cris peuples --- Rêve alto d’un môme
Taquet de flutes cloches d’or de
demain
et
les Temps Bleus de l’avenir ---
Blues Times
Hawkins rôde / Ombres de Lester /
Approche-Doigts-de-Bronze ---
Annexes du cerveau
les sons piégés
traquent
Idées-Ghetto
Orphéon-Courage / Vol solo
Nerfs torturés / Chansons neuves
Et soupçons et doutes
larmes noires
disciples
secrets
Marteau-Trompette slape l’âme
signe les portes closes
Dieux de culture / bruits
racailles / visions cloutées /
Excursions paniques dans la
matrice du Jazz Tribal
et transfusions
Héroïne --- nuits de naissance /
haut vol / en dessus
d’un nouveau terrain bop
Rage étouffée
étreinte / pyramides de notes
Explosions spontanées
Révélations cool
Espoirs suraigus
Beauté incrustée dans les
oreilles avides
BIRDLAND --- Nuits sur les
montagnes bop,
saxophones insurgés hors d’haleine
Salles de jeux de Came
des murs
qui fondent
des
vautours planent
Cancer du fric
Rappel de douleur / terreur et
fuite
Mort (existence indestructible)
Et dans ce coin de Jazz la vie
enveloppée
dans une brume sonore
Son héritage --- notre aube
teintée de Jazz se la-
à cause de ses triomphes [mente
à cause de ses rêves bizarres
et invite les dénervés à s’émouvoir
encore une fois
Cette foire d’agonie humaine dans
les feux
rageurs de l’amour.
Poème ouvrant le recueil Solitudes
Traduit de l'américain par M.G. Beach et Claude Pélieu
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