Sur le front l'éclat de
l'ampoule nue
Soleil miniaturisé
Lumière crue et rayons
s'écrasant
Contre les morceaux de
béton
Assis sur ce semblant de
ponton
Imaginé yeux fermés
Les remous du lac aux
oreilles
En sourdine
Le vent agite les
feuilles
Peupliers à l'herbe
amarrés
Ouvert l’œil sur les
jeux
Les voiles
Les soubresauts du plan
d'eau
Aux festives familles
échapper
Assourdissantes du bruit
du repos
Et de l'ennui tout
endimanché
Oreilles closes d'herbe
bleue
Mais ouverte la bouche
par un amour violet
Ils s'enfuient d'ici les
temps libres – ne reviendront pas
Au loin fétus
zig-zaguant du temps
Qui s'éloignent
Bientôt de même au gré
des vents
D'une mémoire rayés
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